Rythmed'échappement qui naît entre le début du nœud AV et la fin du tronc du faisceau de His.
Sur l’ECG, les QRS sont fins, lents et réguliers (35-50/min). Il peut coexister un rythme atrial très lent sans relation mathématique avec l’activité jonctionnelle. En cas de bloc de branche préexistant, les QRS sont larges. Lorsqu’elles existent, les ondes P rétrogrades permettent de situer le lieu d’activation :
- jonctionnel haut : P-R très court
- jonctionnel moyen : P superposé au complexe QRS
- jonctionnel bas : P après le complexe QRS
Il faut distinguer l'échappement jonctionnel (qui survient en dessous de 40 à 55 dépolarisations/mn), d'un rythme idio-jonctionnel accéléré (≥ 60/mn) ou d'une tachycardie jonctionnelle automatique (≥ 100/mn).
Voir aussi Bêtabloquant et Amiodarone
Pierre Taboulet Cardiologue
Urgentiste
Hôpital Saint-Louis (APHP)