Fréquence cardiaque > 100/mn.
Les tachycardies peuvent être physiologiques (cf. Tachycardie sinusale) ou secondaires à un trouble du rythme supraventriculaire (Tachycardies supraventriculaires) ou ventriculaire (Tachycardies ventriculaires). [1],[2]
L’identification des tachycardies à complexes fins (< 0,12 s) repose sur :
- l’analyse de l’activité atriale (ondes P, ondes F ou ondes f)
- l’analyse de l’activité ventriculaire (complexe QRS aberrant, TV à retard droit, TV à retard gauche…)
- la relation entre les deux : une irrégularité dans le ratio permet d’évoquer une fibrillation auriculaire ; davantage d’activités atriales régulières orientent vers un flutter ou une tachycardie atriale ; une onde P rétrograde oriente vers une tachycardie jonctionnelle.
- dans les cas difficiles, le freinage de la conduction av par des manœuvres vagales ou l’administration d’adénosine peut aider à visualiser l’activité atriale ou arrêter la tachycardie.
L’identification des tachycardies à complexes larges (≥ 0,12 s) est plus difficile et plus urgente car le pronostic vital est souvent engagé. La démarche repose sur la reconnaissance d’une des entités suivantes :
- TSV avec bloc(s) de branche ou aberration
- TSV avec préexcitation
- Tachycardie ventriculaire
- TSV avec bloc intraventriculaire.
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[1] Blomström-Lundqvist C (2003)
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