Fibrillation ventriculaire. FV

Activité électrique anarchique du myocarde ventriculaire. La désynchronisation totale qui en résulte est responsable d’un arrêt circulatoire (asystolie) qui s’accompagne en une dizaine de secondes d’un état de mort apparente. La mort est inéluctable en l’absence de défibrillation immédiate (cf. Cardioversion/défibrillation, Défibrillateur, Choc électrique).

Les étiologies :

Sur l’ECG, on observe des ondulations anarchiques, d’amplitude et de fréquence variables, rapides au début, qui se raréfient et disparaissent jusqu’à un tracé plat.

Ce trouble du rythme fatal complique généralement une extrasystolie maligne ou une tachycardie ventriculaire, au cours d’un événement cardiologique aigu (infarctus, myocardite…) ou une cardiopathie préexistante structurelle (cardiopathie ischémique, cardiomyopathie…) ou une anomalie de l’électrogénèse (syndrome du QT long, syndrome de Brugada, syndrome du QT court, FV idiopathique).

L’ECG (de repos ou ambulatoire, d’effort ou haute résolution) permet de détecter le substrat arythmogène d’un certain nombre de sujets à risque dépisté par l’interrogatoire et l’examen clinique (Cf. ECG du sportif). L’échocardiographie vient compléter l’enquête, mais peut en rater certains (ex. dans l’épicarde), aussi des tests plus complexes peuvent être proposées (IRM, scintigraphie au gadolinium).

Une FV peut démarrer :

 

Diagnostics différentiels

 

Lire aussi :

 

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