Onde T en dôme à la phase initiale d’un infarctus ST+.
L’onde de Pardee a été décrite pour la première fois par H. Pardee (New York,1920) [1] : ” l’onde T commence d’un point élevé sur la déflexion de l’onde R. Elle décrit une courbe prononcée qui revient à l’origine. L’onde T est plus large qu’habituellement “.
Le segment ST n’est pas utilisé dans la publication (seuls l’onde P, le QRS et l’onde T étaient décrits à cette époque, dans les 3 dérivations d’Einthoven). Il est fortement convexe, englobe l’onde T et son sommet dépasse celui de l’onde R. L‘aspect qui en résulte a une forme de pierre tombale (« tombstone » [2][3] [4].
L’onde de Pardee annonce une forme clinique sévère d’infarctus ST+ avec un risque élevé d’arythmie ventriculaire (cf. Infarctus ST+) [2][3][4][5]. Elle régresse en quelques heures en l’absence de revascularisation, plus rapidement dans ce cas ou dans celui d’un angor de Printzmetal.
Pardee fugace au cours d’un angor spastique (« angor de Printzmetal ») !
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