Rythme idioventriculaire accéléré (RIVA)

Rythme accéléré qui naît dans le faisceau de His, le réseau des fibres de Purkinje ou le myocarde contractile en raison d’un hyperautomatisme [1].

Idiome : Manière de s’exprimer propre à une personne, un groupe, une époque…  dans notre cas, propre aux ventricules !

Signes ECG principaux [1]

  • Le RIVA apparaît et disparait de façon graduelle, alternant parfois avec un rythme sinusal.
  • Quand les fréquences sinusales et ventriculaires sont proches, une dissociation isorythmique ou une dissociation atrioventriculaire avec des complexes de fusion ou des battements de capture sont possibles.
  • Si le RIVA est consécutif à une ischémie myocardique, des anomalies de repolarisation (ex. ST+) sont généralement visibles dans le territoire de l’artère coronaire occluse/reperfusée [4].

Étiologies

Les RIVA font généralement leur apparition au stade critique d’un infarctus du myocarde, souvent lors de la reperfusion coronaire [2] ou après une réanimation.

Ils peuvent s’observer sur cœur sain (sujet jeune, hyperautomatisme).

Ils peuvent apparaitre au cours d’une perfusion de catécholamines (cf. Isoprénaline).

Plus rarement – et d’un mécanisme différent – au cours d’une intoxication digitalique [3].

Un dromogramme peut aider à mieux comprendre les tracés, souvent complexes (Ken Grauer sur le blog de S. Smith).

Diagnostics différentiels

 

Blog de SW Smith : ici

 

Faîtes des quiz sur le site web (plusieurs niveaux de connaissance 1 à 3).

Ex : Tachycardie à QRS larges 1

 

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