Présence d’air dans l’espace pleural, soit au travers d’une brèche dans la plèvre viscérale, soit au travers d’une brèche dans la plèvre pariétale (traumatisme). L’entrée d’air via la plèvre viscérale résulte de la rupture d’alvéoles périphériques, de blebs, ou de bulles d’emphysème ou (rare) d’un processus nécrosant du parenchyme pulmonaire.
La grande majorité des pneumothorax modérés sont bien tolérés, il n’y a pas de retentissement cardiaque et l’ECG est peu ou pas modifié (axe droit, microvoltage homolatéral, réduction d’amplitude des ondes R précordiales). En cas de pneumothorax complet et compressif, le cœur peut être comprimé et refoulé au milieu du médiastin et l’ECG modifié.
Signes ECG possibles
- Une tachycardie
- Une déviation à droite de l’axe des ondes P et/ou des complexes QRS
- Un microvoltage ± rabotage des ondes R dans certaines dérivations
- Une alternance respiratoire des complexes QRS (les QRS changent de polarité au cours du cycle respiratoire). C’est un signe de gravité évocateur de pneumothorax compressif.
- Un sus-décalage de ST pouvant mimer un infarctus ST+ en rapport avec la compression directe de l’artère coronaire par le pneumothorax (territoire inférieur). Voir ici exemple et biblio [1][2].
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