Voir : bêtabloquants et insuffisance cardiaque
INDICATION : insuffisance cardiaque
Traitement de l’insuffisance cardiaque chronique stable, légère, modérée et sévère (fraction d’éjection
POSOLOGIE et MODE D’ADMINISTRATION
Le traitement doit être instauré sous surveillance médicale particulière, à l’administration de la première dose. L’augmentation des doses, jusqu’à détermination de la dose efficace (définie comme étant la dose maximale tolérée) se fera sous surveillance médicale.Cette période d’adaptation posologique progressive dure au moins 6 semaines.— Avant le traitement par carvédilol :Le traitement conventionnel de l’insuffisance cardiaque chronique symptomatique à posologie optimale (inhibiteur de l’enzyme de conversion, diurétique et le plus souvent digitalique) est indispensable avant d’initier le traitement par carvédilol.L’état du patient doit être stable depuis au moins 4 semaines avant la première prise de carvédilol pour les patients en insuffisance cardiaque légère à modérée.De même, pour les patients en insuffisance cardiaque sévère, en l’absence de données dans l’étude COPERNICUS sur le délai de stabilité requis avant l’instauration du traitement, il est recommandé par prudence de ne pas instaurer le traitement avant 4 semaines de stabilité.L’administration de la première dose et les augmentations successives de posologies devront être réalisées en consultation, par un médecin ayant l’expérience de la prise en charge de patients atteints d’insuffisance cardiaque.— Administration de la première dose :Le premier jour, une première dose de 3,125 mg doit être instaurée sous surveillance médicale particulière pendant au moins 3 heures (cf les modalités de surveillance des Précautions d’emploi).— Premier palier posologique :Si cette première administration s’est révélée être bien tolérée (fréquence cardiaque > 50 batt/min, pression artérielle systolique > 85 mmHg et en l’absence de signes cliniques d’intolérance), la posologie sera augmentée le lendemain de la première administration à 3,125 mg deux fois par jour. Cette posologie sera maintenue pendant au moins deux semaines.Le patient sera revu durant la première semaine de traitement (3 à 7 jours après la première administration) pour vérifier l’absence de signes de décompensation cardiaque.Toute manifestation d’intolérance lors de cette première semaine d’administration, en particulier bradycardie
CONTRE-INDICATIONSAbsolue(s) : Insuffisance cardiaque sévère non contrôlée Hépatopathie Hypersensibilité aux bêtabloquants Hypersensibilité à l’un des composants Réaction anaphylactique, antécédent (de) Asthme Bronchopneumopathie chronique obstructive Bloc auriculoventriculaire de 2e degré non appareillé Bloc auriculoventriculaire de 3e degré non appareillé Bradycardie Choc cardiogénique Maladie du sinus auriculaire non appareillé Hypotension artérielle sévère Syndrome de Raynaud Trouble circulatoire périphérique Intolérance génétique au galactose Déficit en lactase Malabsorption du glucose et du galactose, syndrome (de) Intolérance au fructoseRelative(s) : Allaitement
MISES EN GARDE et PRECAUTIONS D’EMPLOI
Traitement à n’administrer qu’en association Le traitement conventionnel de l’insuffisance cardiaque chronique symptomatique à posologie optimale (inhibiteur de l’enzyme de conversion, diurétique et le plus souvent digitalique) est indispensable avant d’initier le traitement par carvédilol. L’état du patient doit être stable depuis au moins 4 semaines avant la première prise de carvédilol pour les patients en insuffisance cardiaque légère, modérée et sévère. Surveillance clinique en début de traitement – La surveillance du patient doit prendre en compte le fait que le traitement par carvédilol, comme tout traitement bêta-bloquant, peut entraîner une aggravation de l’insuffisance cardiaque par effet inotrope négatif, notamment pendant la phase de titration des doses. Le traitement est instauré par une première dose, suivie d’une posologie initiale faible puis progressivement croissante sous surveillance médicale spécialisée, particulièrement chez le sujet âgé de plus de 65 ans et chez les patients présentant une pression artérielle systolique de base inférieure ou égale à 105 mmHg (cf Posologie/Mode d’administration). – Modalités de surveillance du traitement : . Après la première administration : surveillance clinique toutes les heures, pendant un minimum de 3 heures : pouls, pression artérielle couchée et debout, état clinique (signes d’intolérance : vertiges, malaises…), électrocardiogramme au cours de la 3ème heure de surveillance. . Au cours de la première semaine de traitement : pouls, pression artérielle couchée et debout, électrocardiogramme, recherche de signes de décompensation. . A chaque augmentation de dose : pouls, pression artérielle couchée et debout, état clinique, électrocardiogramme si nécessaire. Une fois la dose efficace atteinte, une surveillance régulière de l’insuffisance cardiaque et de l’état hémodynamique doit être effectuée, ainsi qu’un contrôle régulier de la fonction rénale, si nécessaire. Si surviennent sous traitement au long cours : . une hypotension : réduire la dose de carvédilol à la posologie immédiatement inférieure, voire arrêter le traitement ; . une décompensation de l’insuffisance cardiaque, adapter les doses des autres thérapeutiques de l’insuffisance cardiaque, et éventuellement réduire également la dose de carvédilol, voire interrompre le traitement si nécessaire. Surveillance de la pression artérielle en début de traitement – La surveillance du patient doit prendre en compte le fait que le traitement par carvédilol, comme tout traitement bêta-bloquant, peut entraîner une aggravation de l’insuffisance cardiaque par effet inotrope négatif, notamment pendant la phase de titration des doses. Le traitement est instauré par une première dose, suivie d’une posologie initiale faible puis progressivement croissante sous surveillance médicale spécialisée, particulièrement chez le sujet âgé de plus de 65 ans et chez les patients présentant une pression artérielle systolique de base inférieure ou égale à 105 mmHg (cf Posologie/Mode d’administration). – Modalités de surveillance du traitement : . Après la première administration : surveillance clinique toutes les heures, pendant un minimum de 3 heures : pouls, pression artérielle couchée et debout, état clinique (signes d’intolérance : vertiges, malaises…), électrocardiogramme au cours de la 3ème heure de surveillance. . Au cours de la première semaine de traitement : pouls, pression artérielle couchée et debout, électrocardiogramme, recherche de signes de décompensation. . A chaque augmentation de dose : pouls, pression artérielle couchée et debout, état clinique, électrocardiogramme si nécessaire. Une fois la dose efficace atteinte, une surveillance régulière de l’insuffisance cardiaque et de l’état hémodynamique doit être effectuée, ainsi qu’un contrôle régulier de la fonction rénale, si nécessaire. Si surviennent sous traitement au long cours : . une hypotension : réduire la dose de carvédilol à la posologie immédiatement inférieure, voire arrêter le traitement ; . une décompensation de l’insuffisance cardiaque, adapter les doses des autres thérapeutiques de l’insuffisance cardiaque, et éventuellement réduire également la dose de carvédilol, voire interrompre le traitement si nécessaire. Surveillance de l’électrocardiogramme en début de traitement – La surveillance du patient doit prendre en compte le fait que le traitement par carvédilol, comme tout traitement bêta-bloquant, peut entraîner une aggravation de l’insuffisance cardiaque par effet inotrope négatif, notamment pendant la phase de titration des doses. Le traitement est instauré par une première dose, suivie d’une posologie initiale faible puis progressivement croissante sous surveillance médicale spécialisée, particulièrement chez le sujet âgé de plus de 65 ans et chez les patients présentant une pression artérielle systolique de base inférieure ou égale à 105 mmHg (cf Posologie/Mode d’administration). – Modalités de surveillance du traitement : . Après la première administration : surveillance clinique toutes les heures, pendant un minimum de 3 heures : pouls, pression artérielle couchée et debout, état clinique (signes d’intolérance : vertiges, malaises…), électrocardiogramme au cours de la 3ème heure de surveillance. . Au cours de la première semaine de traitement : pouls, pression artérielle couchée et debout, électrocardiogramme, recherche de signes de décompensation. . A chaque augmentation de dose : pouls, pression artérielle couchée et debout, état clinique, électrocardiogramme si nécessaire. Une fois la dose efficace atteinte, une surveillance régulière de l’insuffisance cardiaque et de l’état hémodynamique doit être effectuée, ainsi qu’un contrôle régulier de la fonction rénale, si nécessaire. Si surviennent sous traitement au long cours : . une hypotension : réduire la dose de carvédilol à la posologie immédiatement inférieure, voire arrêter le traitement ; . une décompensation de l’insuffisance cardiaque, adapter les doses des autres thérapeutiques de l’insuffisance cardiaque, et éventuellement réduire également la dose de carvédilol, voire interrompre le traitement si nécessaire. Risque d’aggravation de l’insuffisance cardiaque – La surveillance du patient doit prendre en compte le fait que le traitement par carvédilol. comme tout traitement bêta-bloquant, peut entraîner une aggravation de l’insuffisance cardiaque par effet inotrope négatif, notamment pendant la phase de titration des doses. Le traitement est instauré par une première dose, suivie d’une posologie initiale faible puis progressivement croissante sous surveillance médicale spécialisée, particulièrement chez le sujet âgé de plus de 65 ans et chez les patients présentant une pression artérielle systolique de base inférieure ou égale à 105 mmHg (cf Posologie/Mode d’administration). Surveillance de la fonction cardiaque pendant le traitement Une fois la dose efficace atteinte, une surveillance régulière de l’insuffisance cardiaque et de l’état hémodynamique doit être effectuée, ainsi qu’un contrôle régulier de la fonction rénale, si nécessaire. Si surviennent sous traitement au long cours : . une hypotension : réduire la dose de carvédilol à la posologie immédiatement inférieure, voire arrêter le traitement ; . une décompensation de l’insuffisance cardiaque, adapter la dose des autres thérapeutiques de l’insuffisance cardiaque, et éventuellement réduire également la dose de carvédilol, voire interrompre le traitement si nécessaire. Traitement à arrêter progressivement Ne pas interrompre brutalement le traitement, particulièrement chez le coronarien (risque de troubles du rythme graves, d’infarctus du myocarde ou de mort subite), sauf en cas de nécessité (bradycardie symptomatique, hypotension sévère, choc cardiogénique ou BAV). Insuffisance coronarienne – Ne pas interrompre brutalement le traitement, particulièrement chez le coronarien (risque de troubles du rythme graves, d’infarctus du myocarde ou de mort subite), sauf en cas de nécessité (bradycardie symptomatique, hypotension sévère, choc cardiogénique ou BAV). – Une altération réversible de la fonction rénale a été observée lors de l’administration de carvédilol à des patients présentant une insuffisance cardiaque congestive avec faible pression artérielle (PA systolique Référence : Vidal 2012