Inhibiteurs du canal sodique rapide (cf. Stabilisants de membrane). Ils diminuent la vitesse maximale (Vmax) d’entrée du sodium en phase I du potentiel d’action des fibres rapides.
La conséquence est un ralentissement de la propagation de l’influx, une diminution de l’excitabilité et de l’automaticité. On les distingue selon l’effet qu’ils exercent sur la durée du potentiel d’action (DPA) et la période réfractaire effective (PRE).
- Ia. Ils entraînent une baisse moyenne de la Vmax en phase 0 et allongent la DPA et la PRE avec allongement de PRE/DPA. allongement de PRE/DPA). Ils élargissent modérément les QRS et prolongent le segment JT (ex. quinidine, procaïnamide, dysopyramide, aprindine et cibenzoline laquelle possède aussi des propriétés de classe III).
- Ib. Ils entraînent une baisse discrète de la Vmax en phase 0 et raccourcissent la DPA (diminution de PRE/DPA).DPA et PRE (diminution de PRE/DPA). Ils n’ont pas ou peu d’action sur les QRS ou l’intervalle Q-T (ex. lidocaïne lidocard®, phénytoïne Dilantin®).
- Ic. Ils entraînent une baisse marquée de la Vmax en phase 0 et modifient peu la DPA et la PRE. Ils élargissent la durée des QRS de 25% sans modifier le segment JT (ex. flécaïnamide, propafénone et cibenzoline).
Indications
- En construction
- Vidéo YouTube. P. Taboulet. Fibrillation atriale ralentir ou cardioverser ? ESC 2020.
Intoxications
- Cf. principes du traitement SFMU 2017
- ECG toxique