Cardiomyopathie avec altération de la fonction ventriculaire gauche secondaire un trouble du rythme (automatisme ou conduction) et réversible après disparition de celui-ci.
Quatre causes
- Il s’agit en général d’une tachycardie chronique (“tachycardiomyopathie”) [1]. La fibrillation atriale est la principale l’étiologie, mais toutes les tachycardies supraventriculaires chroniques peuvent être en cause (ou des extrasystoles atriales en grand nombre). L’insuffisance cardiaque est d’autant plus symptomatique qu’il existe une cardiopathie sous-jacente. Les délais séparant le début de la tachycardie, l’installation de l’insuffisance cardiaque et les manifestations cliniques sont variables et peuvent aller de quelques semaines à vingt ans.
- Des ESV en grand nombre peuvent aussi altérer sévèrement la fonction systolique, de façon réversible après ablation [1][1bis]. Certains facteurs péjoratifs ont été décrits : leur nombre > 10.000/24 h voire 20.000/24 h (ou une charge quotidienne > 20% des QRS) [5bis], le caractère asymptomatique des ESV et leur durée (≥ 150 ms) [5bis], leur caractère épicardique [3][2][4], mais aussi l’âge des patients [5][6] ou l’état cardiaque structurel antérieur.
- Un dysfonctionnement du pacemaker.
- Un bloc de branche gauche a été rapporté comme cause isolée de dysfonction systolique réversible, en raison de l’asynergie de contraction des parois du VG qu’il entraîne [7].
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