Méthode d’enregistrement de l’activité électrique du cœur qui, par moyennage, filtrage des signaux perturbants et haute amplification (jusqu’à 250.000 fois), analyse le QRS et le segment ST d‘environ 200 complexes chez un sujet couché et parfaitement au repos [1].
1 – Les potentiels tardifs ventriculaires
Les paramètres mesurés sont la durée du QRS et la partie terminale des QRS à la recherche de potentiels tardifs ventriculaires [2].
Les potentiels tardifs n’existent pas chez les sujets normaux et ont une valeur prédictive d’arythmie ventriculaire sévère.
Les valeurs anormales sont [3] :
- Durée du QRS filtré > 114 ms
- Durée de la partie terminale du QRS dont l’amplitude est inférieure à 40 µV > 38 ms
- Amplitude du potentiel moyen des 40 dernières ms du QRS < 20 µV
La recherche de potentiels tardifs est surtout intéressante pour argumenter l’existence et le pronostic d’une cardiomyopathie ventriculaire droite arythmogène familiale, en complément des autres tests [4].
Elle peut être intéressante après un infarctus et dans les cardiomyopathies dilatées primitives en raison d’une valeur prédictive négative de mort subite proche de 90% (mais une valeur prédictive positive, faible, proche de 20%). Sa place au cours du syndrome de Brugada reste à préciser.
2 – L’onde P
L’ECG à haute amplification s’intéresse aussi au moyennage/amplification de l’onde P en raison de la corrélation entre réentrée arythmogène et allongement de la conduction atriale (valeur prédictive positive vis à vis de la fibrillation atriale) [1].
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