Temps qui réunit entre eux des évènements électrophysiologiques complexes (cf. Intervalle P-R, intervalle Q-T, intervalle R-R), par opposition aux segments, sous-unités d’un intervalle, qui correspondent à des évènements plus élémentaires (ex. segment PR, segment ST).
Quand on parle d’« intervalle », on met parfois un tiret entre les lettres (ex. intervalle P-R), quand on parle de « segment » ou qu’on omet le mot intervalle, le tiret n’est pas de mise (ex. segment ST, QT). Cette pratique n’est pas consensuelle.
La mesure d’un intervalle s’effectue dans la dérivation où il est le plus long. Il est recommandé d’utiliser l’alignement de plusieurs dérivations (les 6 frontales, ou les 6 précordiales, voire les 12 dérivations) afin de repérer au mieux le début et la fin des intervalles (cf. Intervalle QT). Cette recommandation s’applique également pour la mesure de durée d’un QRS (cf. Complexe QRS). Cette méthode globale ne permet pas toujours de repérer un intervalle PR court dans la dérivation où le QRS est préexcité (cf. Syndrome du PR court, Préexcitation ventriculaire).
La méthode informatique fait appel à la médiane calculée sur 10 secondes, avec suppression des valeurs trop extrêmes (en cas d’extrasystoles par exemple).