Onde J observée par J.J. Osborn en 1953 au cours d’une hypothermie [1][5].
Il s’agit d’une déflexion positive visible (au moins 1 mm, jusqu’à 10 mm), fine ou légèrement arrondie au sommet, qui débute à la fin du complexe QRS, avant la fin de l’onde R, parfois diffuse dans presque toutes les dérivations, souvent maximum en précordium moyen.
Elle peut apparaître à partir de 35°5 C et son amplitude augmente avec la profondeur de l’hypothermie [3], mais la corrélation est mauvaise [7]. Elle correspond à un courant de lésion [2]. Elle ne semble pas constituer un signe de mauvais pronostic dans le cadre d’une hypothermie [4].
Elle peut s’observer en dehors d’une hypothermie par exemple au cours d’une hypercalcémie ou d’un infarctus avant une fibrillation ventriculaire, et pour certains elle est aussi arythmogène qu’un ECG Brugada (cf. Syndrome de l’Onde J)[6].
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