Mode de stimulation atriale ou ventriculaire destinée à réduire (cardioverser) ou prévenir certains troubles du rythme par réentrée (« antitachycardia pacing »). Il s’agit en général de tachycardies correctement tolérées, mais réfractaires au traitement médicamenteux [2][3] .
Pacing temporaire
Le pacing par voie endocavitaire (ou œsophagienne) est parfois utilisé pour réduire certaines TSV (flutter atrial surtout) ou TV comme le font les défibrillateurs. Une hyperstimulation anti-tachycardie capture le rythme (“overdrive“); puis les intervalles de stimulation sont réduits jusqu’à interruption de la tachycardie. On peut également utiliser des extrastimuli précoces qui interrompent la réentrée [2].
Il est parfois utilisé pour prévenir les récurrences de torsades de pointe sur cœur lent, en association éventuelle avec un bêtabloquant. Une stimulation fixe à 90-100/min est généralement suffisante en attendant l’efficacité du traitement médical.
Pacing par défibrillateur implantable
Les défibrillateurs implantables transveineux sont munis de fonctions complexes qui permettent la reconnaissance et le traitement par overdrive des arythmies ventriculaires rapides à l’aide de séquence(s) de stimulation rapide (“burst”) qui peuvent les interrompre ([3] et revue dans [4]). Le succès est proche de 50%, au prix parfois d’orage rythmique [3]. Voir ci-dessous deux exemples (rarissimes), l’un couronné de succès, l’autre non.
La méthode est également utilisée pour stopper une tachycardie atriale (ESC 2021 [1])
Blog de Steve Smith