Rythme accéléré
qui naît dans l’oreillette droite, en dehors du nœud sinusal. Ce rythme est secondaire à un hyperautomatisme transitoire et bénin idiopathique d’un pacemaker physiologique accessoire.
Les cellules automatiques à l’origine de ce rythme sont principalement celles du nœud du sinus coronaire. Les cellules automatiques sont parfois proches du nœud sinusal, on parle de « rythme para-sinusal » ou sinon de « rythme atrial ».
Ce rythme est parfois lié au stress, une fièvre élevée ou en rapport avec des pathologies aiguës comme une ischémie coronaire transitoire, une reperfusion coronaire d’un infarctus. On en rapproche, par l’aspect et le mécanisme, les rythmes idiojonctionnels accélérés (cf. RIJA).
- La fréquence est comprise entre 60 et 110/min. Elle augmente ou ralentie graduellement.
- Le rythme est souvent interrompu par une capture sinusale ou inversement.
- L’intervalle PR est normal ou raccourci, en fonction de la distance au nœud AV.
- Si la fréquence cardiaque dépasse les 110/min on parle de tachycardie atriale focale automatique.
- Si l’intervalle PR est court, le diagnostic différentiel est un rythme jonctionnel accéléré ou de tachycardie jonctionnelle automatique (JET) dont la physiopathologie est similaire.