Rythme engendré par un stimulateur cardiaque (Cf. Pacemaker).
Synonyme : rythme électro-stimulé
Un rythme atrial entrainé se traduit par un artéfact de stimulation ou « spike » qui précède immédiatement chaque atriogramme.
Un rythme ventriculaire entrainé se traduit par un spike qui précède chaque complexe QRS électro-entrainé.
- Si l’implantation de la sonde ventriculaire est faite à la pointe du VD (le plus fréquent), les QRS présentent un retard ventriculaire gauche (QRS négatifs en V1). L’expression habituelle est donc celle d’un bloc de branche gauche atypique : descente lente ou crochetée de Q en V1(V2), aspect QS en DII-DIII-VF, onde R unique ou un aspect RsR’ en DI-VL ou axe atypique des QRS en dérivations frontales. L’onde R peut manquer en V5-V6, imitant une séquelle de nécrose (aspect Qr).
- Les sondes unipolaires (anciennes) génèrent des spikes bien visibles.
- Les sondes bipolaires (deux électrodes distales séparées de quelques cm sur la même sonde) génèrent des spikes à peine visibles (sauf V2-V4). C’est souvent la forme atypique des QRS élargis qui donnent l’alerte.
- La resynchronisation ventriculaire génèrent des complexes QRS peu élargis…
- La stimulation par voie épicardique (rare) crée un aspect est proche d‘un bloc de branche droit atypique. Dans ce cas, toute onde Q profonde peut traduire une séquelle de nécrose.
La fibrillation ou le flutter atrial, les extrasystoles, les algorithmes de stimulation et la stimulation intermittente complique l’interprétation et la détection des dysfonctionnements.