Accès de tachycardies paroxystiques sur cœur sain, à début et fin brusques, identifiées par Léon Bouveret en 1889 avant l’ère de l’électrocardiogramme [1]. Les tachycardies paroxystiques qui rentraient à l’époque dans cette définition étaient nombreuses :
- tachycardies jonctionnelles par réentrée intra-nodale (“Maladie de Bouveret”)
- tachycardies par réentrée AV (“syndrome de WPW”),
- fibrillation atriale ou autre tachycardie atriale paroxystique
- certaines tachycardies ventriculaires bénignes (tachycardies fasciculaires ou tachycardies infundibulaires).
En France, avec l’usage, le terme « tachycardie/maladie de Bouveret » est devenu synonyme de tachycardie nodale (tachycardie par réentrée intranodale) ». Ce terme franco/français reconnu par la CIM 10 est à éviter… Mais les éponymes ont la vie dure [2].
Vidéo cours 3 (73 min). Anomalie de l’automatisme et tachycardies supraventriculaires
[1] Bouveret : de la tachycardie essentielle paroxystique Revue de Medecine 1889,IX: 753-96 et 837-55